• L’entrepôt réaffecté SM découverte

    L’entrepôt réaffecté

    Par TSM

    18 juin 2010

     

    Dans mon intérieur la haine et la rage côtoient mon angoisse, cela doit bien faire deux ou trois heures que je suis suspendue. Ma passion des photos érotiques et SM dans des lieux glauques risque cette fois de me coûter cher si ce n’est la vie. 

    L'entrepôt

    Quelle conne ai-je été de venir ici, il m’a promis de me libérer mais je n’y crois plus. Cet enfoiré s’est joué de moi sur tous tableaux non pas pour me convaincre puisque j’étais déjà piégée mais juste pour jouer avec moi comme le chat et la souris.

    Quand j’ai vu cet entrepôt désaffecté en pleine Camargue mon regard artistique m’a fait foncer tête baissée. J’imaginais des plans, des poses, je m’excitais comme une folle puis j’ai découvert qu’une partie de l’entrepôt était encore utilisé pour des soirées SM parce qu’une porte de sécurité était mal fermée. Etant seule avec mes fantasmes et ma curiosité maladive, j’ai pris des poses sur les instruments en imaginant des étalons beaux comme des dieux en train de me faire l’amour. C’était si grisant que je me suis abandonnée au plaisir et ne l’ai pas entendu arriver. Je n’ai ouvert les yeux qu’au moment où il a fermé autour de mon cou le collier métallique du carcan.   

     Mes suppliques, mes cris et hurlements n’ont eu aucun effet, il m’a regardée me débattre en souriant avant de prendre une chaise et de s’asseoir près du carcan. Vautré sur sa chaise, cet enfoiré m’a questionnée sur les raisons de ma présence ici. Il a regardé mon matériel photographique avec un vif intérêt, nous avons parlé de l’Art de la photo, un peu de mes fantasmes et mes besoins d’argent. Son calme et sa façon de faire ont légèrement apaisé mes craintes, j’étais à ce moment là convaincue qu’il jouait juste avec mes nerfs pour me donner une leçon car à aucun moment il ne m’a touchée alors qu’il aurait pu me violer en toute tranquillité. En fait, ce pervers s’amusait à me manipuler.

     Quand il a commencé à faire des photos de moi, à me demander de soulever ma robe ou de descendre une des bretelles, j’ai cru qu’il allait abuser de moi mais non, au contraire, il a redescendu ma robe en me disant qu’elle me dévoilait trop. Il me faisait des compliments sur ma beauté, mon charme et mon visage de princesse pendant qu’il me mitraillait en plaisantant sur son modèle. J’ai collaboré quand il m’a posé un bâillon en espérant que ce ne serait que pour les photos et non pas pour étouffer mes cris. Puis il a ébouriffé mes cheveux, avec de l’eau il s’est amusé à faire des trainées sous mes paupières pour faire comme si j’avais pleurée alors qu’il avait tous les moyens de me faire pleurer réellement. Puis il m’a proposé d’acheter mes photos alors qu’il aurait très bien pu tout simplement  garder mon appareil, j’ai compris qu’il était dans la presse spécialisée.

     Il m’a dit « je vous propose mille cinq-cents euros pour ses photos mais si vous acceptez d’en faire d’autres sur d’autres appareils, je double la somme » mes peurs se sont alors envolées, on ne propose pas de l’argent à quelqu’un que l’on va assassiner. Après m’avoir libérée et aidée à descendre, il m’a faite prendre les poses sur un pilori, sur une croix de saint André, accrochée à une chaine. Au plus le temps passait, au plus je m’amusais, au plus je m’excitais. Alors que j’étais debout avec les bras maintenus en l’air par une chaîne et des bracelets, il s’est approché de moi. Il a posé ses mains sur moi et j’ai su que j’allais m’offrir à lui sans même connaître son prénom. Ses lèvres ont commencé à butiner les miennes en douceur, je lui ai rendu son baiser. Complètement envoutée par son baiser et ses mains titillant délicatement mes tétons, mes neurones enflammés m’ont poussée à l’attirer contre moi d’une de mes jambes. J’avais envie de lui, de cet homme charmant et sûr de lui avec une voix grave et si douce. Sa main s’est faite plus aventureuse mais je n’ai pas serré les cuisses…. 

     Alors que la vague montante s’annonçait, il m’a abandonnée un instant pour bander mes yeux en me promettant de me faire découvrir la jouissance extrême. Si j’avais eu les mains libres, dans l’état où j’étais je l’aurais violé mais entre ses mains, entre les mains du Maître de mon plaisir je n’ai pu qu’attendre qu’il m’achève. Les chaines se sont mises à bouger, mes bras sont descendus doucement puis avec délicatesse il m’a faite me pencher en avant pour attacher quelque chose à mon cou. Lorsque j’ai voulu me relever, cela n’a pas été possible, maintenue penchée en avant avec les bras encore au dessus de ma tête, le chemin de mon intimité lui était grand ouvert. Il se mit à bouger des trucs au lieu de me prendre, j’étais folle. Soudain, quelque chose s’est appuyé à l’entrée de mon sexe puis m’a pénétrée mais ce n’était pas son sexe. La chose s’est mise à bouger, à me prendre avec un rythme régulier puis une grosse boule s’est posée sur mon clitoris. Il bricola un instant puis elle se mit à vibrer trop fortement à mon goût même si c’était agréable.

     Pour que je ne puisse me soustraire au plaisir qui ne pourrait que venir d’après lui, il entrava mes chevilles et pour que je garde la tête haute, il me fit une queue de cheval avec une corde qu’il attacha à la chaîne de mes mains. Mes oreilles me rapportèrent que la séance photo reprenait. Je l’aurai frappé si j’avais pu car à cet instant c’est de sexe que j’avais envie, pas de photos. L’Artiste du SM a entrepris mes seins avec de la corde au lieu de les caresser, il en a fait des boulles avant de poser sur mes tétons des pinces qui elles aussi se mirent à vibrer. En affinant ses réglages il m’a fait mal mais a refusé de desserrer les pinces en me promettant une jouissance extrême. Mon corps lui appartenait, il en faisait ce qu’il voulait, comme il voulait et le pire est que je me sentais partir de plus en plus haut dans l’excitation, l’acceptation, l’abandon.

     De légers coups de martinet se sont abattus sur mes fesses, ce n’était pas douloureux, c’était juste un peu piquant parfois. Au fur et à mesure que je vibrais, que le temps passait, il tapait de plus en plus fort. Cela me faisait un peu mal mais paradoxalement c’était bon. Il s’est arrêté de me flageller puis a laissé ses machines me rendre folle. Quand sa verge bandée s’est posée contre mes lèvres, elles lui ont donné ce que j’aurai aimé lui donner avec mon corps. Jamais au grand jamais je n’ai autant apprécié de faire une fellation. La première vague contraction m’a faite hurler sans pudeur, je ne pouvais plus me contrôler, c’était trop fort, trop violent, trop bon, magique. La torride jouissance à peine terminée une autre s’annonça rapidement, j’étais essoufflée et en nage mais il ne changea rien, sa chose ne pouvait qu’accepter ce qu’il voulait.

     La seconde vague de jouissance a laminé ma retenue, je me souviens avoir hurlée et m’être pissée dessus. Il m’a dit que je suis une femme fontaine, je ne sais pas ce que c’est réellement mais l’orgasme qui m’a emportée n’avait aucun rapport avec ce que j’ai pu connaître avant d’arriver ici. Lorsqu’il a jouis dans ma bouche sans me demander si j’acceptais de le « boire » j’ai tout bu, tout avalé sans aucune répulsion alors que j’ai une sainte horreur de ça. Entre ses mains, je n’étais plus la même femme, mon corps lui appartenait totalement. Pendant un instant j’ai eu l’impression de jouir en continue avant de me mettre à pleurer nerveusement et de m’évanouir.

     Quand je me suis réveillée, j’étais suspendu par un harnais à deux mètres du sol avec une grosse couche pour personne incontinente entre les jambes. Mes mains recouvertes de moufles cadenassées sont attachées aux chaines. Mes pieds libres ne peuvent que battre l’air, cet enfoiré m’a transformée en pantin vivant et suspendue comme ça, je ressemble à un bébé dans son yoopala. Un gros bâillon recouvert d’une large bande de cuir m’interdit de parler, de crier. Le son de ma voix est presque inaudible. Où est-il ? Que fait-il ? Que va-t-il faire de moi ?

     Lorsque je l’aperçois mon cœur s’emballe, il n’est pas seul, un homme l’accompagne. Je le hais, je me déteste, une peur viscérale me submerge. Ils parlent de moi je le vois, que vont-ils me faire ?  La lumière est soudain tamisée, des bougies sont posées ci-et-là, ils mettent de la musique, un style qui me fait froid dans le dos on dirait du grégorien mais rythmé. L’idée qu’ils aient organisée une soirée SM dont je serai la vedette me glace le sang. L’énorme écran télé s’allume, oh mon dieu, ce sont les photos prises cet après-midi. Je me revois prendre des poses lascives on ne peut plus suggestives, pourquoi ai-je fait ça au lieu d’essayer de m’enfuir quand j’en ai eu l’occasion ? 

     Un couple entre, la femme porte un collier de chien, le mec la tire par une laisse. Ils se serrent la main, s’embrassent, la fille s’agenouille devant le bar pendant qu’ils prennent un verre. Un autre couple arrive, la fille bardée de cuir est énorme, sa jupe ne cache rien ou presque, l’homme lui retire la veste qu’elle porte dévoilant aux personnes la poitrine de sa soumise comprimée et exposée par un harnais. Je n’en peux plus, je fais un deuxième pipi dans ma couche. D’autres couple arrivent ils semblent ravis de se retrouver, une magnifique blonde est entravée sur la croix de saint André par son maître qui la laisse là pour aller boire un verre après avoir déposé une valise dans un coin.

     Soudain, un projecteur braqué sur moi dévoile ma présence, si je suis heureuse que des gens sachent que je suis là parce que l’on n’expose pas quelqu’un que l’on va assassiner, je suis blême d’être vue ainsi suspendue pire que nue avec cette couche. Au bout d’un long moment, le maître des lieux invite les filles à prendre place sur un long banc. Elles s’y rendent, s’agenouillent et soulèvent les minces vêtements voilant leurs fesses exposant ainsi aux hommes une rangée de culs. Une séquence flagellation débute sous mes yeux, le pire c’est que toutes ces femmes semblent s’amuser comme des folles, elles discutent parfois pendant qu’ils les frappent. Quelque chose m’échappe, je ne comprends pas que l’on puisse prendre du plaisir à être ainsi flagellée devant tout le monde. Au bout d’un moment les filles se retirent, il n’en reste plus qu’une. Elle agite ses fesses comme pour provoquer trois hommes, elle est complètement inconsciente de faire ça, ils vont la massacrer.

     Le massacre commence, l’un après l’autre ils fouettent ses fesses, son dos, bien que complètement libre de ses mouvements, elle ne bouge pas et garde la tête baissée. Une fille vient face à elle pour lui parler et l’embrasser. Malgré la musique j’entends ses cris, c’est complètement fou parce qu’elle semble prendre réellement son pied ! ! ! Les hommes s’arrêtent, l’un deux vient passer une crème sur ses fesses puis il l’aide à se relever. A peine est-elle debout qu’elle l’enlace et l’embrasse à pleine bouche.

     Les yeux rivés sur cette fille complètement maso, je n’ai pas vu que les autres couples s’adonnent à leur envies et jeux SM. Un homme nu ou presque avec un harnais et entravé dans le pilori, une femme le fouette, une femme intégralement nue est saucissonnée devant tout le monde par un homme faisant comme des dessins avec la corde sur sa soumise. Ci-et-là on picole, on discute, en s’attache, on se fouette. Deux femmes étendues sur une couverture rouge se donnent en spectacle et se font un 69 glouton devant le bar. Un homme arrive avec un martinet fait de grosses lanières, il les fouette, elles ne bougent pas comme insensibles aux coups qu’elles prennent. Je n’en crois pas mes yeux parce qu’ils semblent s’éclater comme des fous. Mes chaînes se mettent à vibrer, oh mon dieu ils me descendent dans l’arène, que va-t-il m’arriver ? 

     Equipé d’un micro le mec qui m’a piégée ici attire l’attention des acteurs, il les invite à s’approcher de moi.

     - Mesdames et messieurs, je vous présente Valérie, une soumise en devenir qui fantasmait en secret avant de venir ici. Paul lance le PPS, nous allons faire voir à nos amis que cette très charmante femme a des prédispositions.

     Les chaînes s’arrêtent de bouger, je ne suis qu’à quelques centimètres du sol, tous les regards sont sur moi ou la télévision où défilent mes photos. 

     - Cette magnifique femme est venue ici par effraction. Je l’ai trouvée étendue sur le carcan en train de se caresser sans retenue. Plutôt que d’appeler la police et de porter plainte il m’a semblé intéressant de faire sa connaissance. Comme vous le constatez en regardant les poses, elle prenait lorsque je la photographiais. Valérie a de sérieuses prédispositions et attirances pour le SM. Au bout d’un moment, cette coquine très gourmande m’a presque mangé tant elle était excitée. Comme elle me semblait insatiable, je lui ai montée une séance comme le grand Maître Costello. (mastercostello.com) Comme vous le constatez sur les photos qui défilent sur l’écran, elle n’a pas été insensible et y a pris beaucoup de plaisir. Je puis d’ailleurs vous dire qu’elle pousse de très jolis cris lorsqu’elle jouit.

     Même s’il ce qu’il dit est la vérité, je suis blême, morte de honte. Si je pouvais l’étrangler je jouirai de le sentir étouffer sous mes mains.

     - Comme Valérie n’avait semble-t-il comme expérience que celle de ses fantasmes, je l’ai invitée à notre soirée mensuelle qui comme chacun le sait est organisée tous les premier samedi du mois. Je propose chers amis que les soumises s’occupent d’elle et la câline un peu avant de la libérer mais sans SM pour l’instant. Que des douceurs pour cette perle que je vous demande d’applaudir pour lui souhaiter la bienvenue.

     Je n’en peux plus, je suis folle de rage, piégée, humiliée comme je ne l’ai jamais été et je vais être violée en public par une horde de filles masos. J’ai beau faire des « non »  désespérés de la tête en les voyant s’approcher de moi, ces garces me touchent, me caressent, m’embrassent dans le cou pendant que deux d’entre-elles mangent mes seins. L’une d’elle parvient à insérer sa main dans ma couche et à titiller mon clito. Même si je n’ai aucune attirance pour les femmes, j’avoue que toutes ces mains et ces bouches commencent à m’exciter et à me rendent folle. Mon ravisseur les rejoint avec le mec prénommé Paul, ils me soulèvent dans mon harnais et arrachent la couche qui protégeait ma vertu et avait retenue l’urine. Les gloutonnes perverses en profitent, leurs mains se font très coquines et s’acharnent sur mon intimité offerte. Le plus surprenant est que leurs bouches aussi malgré que j’ai porté une couche. Ce que je ressens et complètement fou, je suis tenaillée par la honte mais aussi par l’envie de m’abandonner malgré moi. Telle la vague d’un tsunami balayant tout sur son passage, la jouissance monte en moi. Lorsqu’elle arrive elle rase en moi les mots « pudeur, gêne, principe, honte, … » la totalité de mon corps se met à vibrer puis à convulser. Dans ma tête et mon corps c’est Hiroshima. Je m’entends hurler dans mon bâillon tout baveux en prenant mon pied devant tout le monde.

     Mon ravisseur prénommé Marc me retire le bâillon et me serre contre lui, les filles nous laissent tous les deux. Lorsqu’il soulève ma tête qui me semble lourde et m’embrasse à pleine bouche, ma langue lui rend son baiser sans ma permission. Cet homme m’a conquise et domptée malgré moi, il se sert de mon corps pour me faire perdre la tête, mais je ne saurai dire pourquoi je n’ai pas envie de lui résister.

     TSM


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