• La caserne

    La caserne
    AUTEUR : Anak Drakken


    Plaisirs solitaires
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    Le Lieutenant Mac Gillis entra dans sa chambre, referma la porte et se laissa tomber sur son lit...
    La température de la pièce était agréable, car elle donnait au Nord et la jeune femme avait pensé à laisser la fenêtre ouverte toute la journée. Elle était en nage et fourbue par l'exercice. Haletante, couchée sur le dos, elle tira la fermeture de sa combinaison de camouflage jusqu'en bas et en écarta les pans.
    A cause de la chaleur, elle ne portait qu'un slip en dessous; ses seins étaient assez fermes pour se passer de soutien. Sa peau ambrée était couverte de perles de transpiration.
    Après quelques respirations profondes, elle se redressa et entreprit de retirer ses rangers. Pieds nus, elle se mit debout et marcha vers sa salle de bain particulière, privilège des rares éléments féminins de la caserne.

    D'un gracieux mouvement des épaules et des hanches, elle fit glisser son uniforme autour de ses chevilles; le pistolet accroché à sa ceinture tomba bruyamment sur le sol.
    Elle se débarrassa du dernier rempart à sa nudité et plongea sous l'eau tiède avec un soupir de plaisir. Elle laissa couler avec bonheur l'eau fraîche sur son corps fatigué. Elle savonna son corps musclé et svelte avec délice.
    Elle défit son chignon réglementaire et laissa retomber ses cheveux brun-roux qui vinrent lui balayer le creux des reins.
    Cette douche particulière avait vraiment du bon...
    Les hommes, eux, devaient utiliser des sanitaires communautaires. A cette pensée, les pointes de ses seins se dressèrent et Mac Gillis sentit une chaleur soudaine envahir son ventre.

    Il lui était très difficile de passer toute la journée en présence de tant d'hommes sans éprouver de coupables envies, et encore plus pénible de devoir les refouler et les cacher.
    Elle sortit de la douche et se sécha. Comme elle passait le linge entre ses cuisses, son désir redoubla. Elle retourna à son lit et s'y étendit, les pieds posés sur le bureau, largement écartés. Elle ferma les yeux et se mit à se caresser la poitrine; sa main droite descendit et se mit à titiller son clitoris turgescent.

    Elle se mit bientôt à onduler du bassin, appuyée sur ses épaules et ses pieds, se mordant la lèvre pour contenir ses gémissements. Son majeur passait de son vagin à son clitoris avec une vitesse de plus en plus grande.
    Son excitation était grande, mais son doigt était trop petit pour la satisfaire. Elle alla chercher son pistolet et revint se placer dans la même position. Avec douceur, elle en introduisit le canon dans son sexe humide de volupté.
    Sa main se remit à s'agiter en rythme. Son plaisir monta d'un cran; sa main gauche torturait ses seins, sa tête se tournait et se retournait sur les draps défaits... mais l'arme était elle aussi trop petite.
    Frustrée, Mac Gillis se leva et sortit d'un placard le balai. Elle appuya ses pieds nus sur la partie transversale pour le maintenir droit et positionna le manche épais contre les lèvres de son sexe.

    Cuisses largement écartées, genoux fléchis, mains crochées derrière et au-dessus d'elle à une étagère, elle se laissa descendre lentement, s'empalant sur l'épais bâton.

    Avec un soupir de bonheur, elle le sentit pénétrer dans son sexe affamé. Elle se mit alors à monter et à descendre autour de l'instrument, serrant le bois dans ses muscles intérieurs. Rapidement, elle n'en put plus et retomba en arrière sur le lit, tressaillant de plaisir, les genoux s'entrechoquant, les cuisses se crispant et se décrispant autour du manche.
    Assouvie, elle entreprit alors de se rhabiller pour le repas du soir. Avant de quitter la pièce, elle se pencha par dessus son bureau pour refermer la fenêtre.
    Le soldat de deuxième classe Jackson rangea son téléobjectif et replia son trépied. Il regagna discrètement son dortoir avant de se diriger vers le réfectoire.
    * * *
    Chantage
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    Trois coups frappèrent à la porte du Lieutenant Mac Gillis.
    Entrez! ordonna-t-elle après avoir remonté la fermeture de son uniforme. La porte s'ouvrit et un soldat des postes lui tendit son courrier quotidien. La première lettre qu'elle ouvrit était une étrange enveloppe semblant contenir de nombreux documents; curieusement, elle ne portait que son nom, écrit en majuscules impersonnelles, sans mention d'adresse ni timbre.
    Elle en extirpa le contenu et laissa échapper une exclamation de surprise.
    L'enveloppe et son contenu lui échappèrent des mains. Une vingtaine de photos noir/blanc se répandirent sur le sol; toutes présentaient la jeune femme, complètement nue, occupée à se masturber. Toutes les positions qu'elle avait occupées s'y trouvaient, du pistolet au balai. Son visage était parfaitement reconnaissable et les clichés étaient d'une netteté et d'une qualité désespérément excellentes.
    En un éclair, Mac Gillis repensa au sort du Caporal Fanny Gordon qui avait été surprise à se masturber dans son bureau qu'elle avait oublier de fermer à clef:
    elle avait été fouettée torse nu devant toute la compagnie c'était la punition habituelle, mais appliquée pour la première fois à une femme.
    Elle se rappela l'humiliation subie pas la jeune femme qui se tordait de douleur, tirant sur les grosses cordes qui lui maintenaient les bras écartés, agenouillée contre la barrière, sous les quolibets de la troupe.
    Le cuir avait laissée de durables cicatrices dans la fine peau de la jeune femme, mais c'était surtout la honte qui l'avait marquée à jamais. Jamais elle ne pourrait supporter cette épreuve. Instinctivement, elle replia ses bras sur sa poitrine, comme pour cacher ses seins à la compagnie en délire.
    C'est alors qu'elle aperçut la lettre...
    Fébrilement elle la parcourut: c'était un chantage ignoble, mais elle n'avait pas le choix...
    * * *

    Son réveil indiquait 22:50.

    C'était le moment d'obéir aux instructions de la lettre; elle enclencha en tremblant son émetteur radio sur la fréquence précisée et annonça:
    Ici Esclave, prête!
    Très bien, Esclave... Ici, Maître. Tu vas suivre toutes mes instructions, sinon les photos se trouveront demain sur le bureau du Capitaine...
    Le son était mauvais certainement une manipulation de son interlocuteur pour l'empêcher de reconnaître sa voix.
    Je... c'est d'accord.
    Je te préviens, je peux voir tout ce que tu fais, alors... pas d'entourloupe!
    Euh... Non.
    Non qui?
    Non, Maître...
    Mac Gillis était morte de honte, mais elle ne pouvait rien faire.
    C'est bien! Maintenant, déverrouille ta porte!... Très bien... Maintenant, retire tous tes vêtements... J'ai dit tous!... voilà! c'est bien! tourne-toi face à la fenêtre et écarte les bras que je puisse mieux voir...
    La Lieutenant, bras dans le dos, plissait les yeux pour essayer de voir de quelle fenêtre pouvait l'observer l'inconnu; mais toutes étaient plongées dans l'obscurité.
    Sans doute devait-il utiliser des jumelles. Elle espéra que tout le monde dormait dans la caserne car son strip-tease devait être visible de tout le bâtiment.
    Prends ta ceinture... Non, celle de la tenue d'assaut, en cuir... Voilà! attache tes chevilles au radiateur et serre à fond!
    Elle enroula plusieurs fois l'épaisse ceinture de cuir autour de ses chevilles, fit un nœud et...
    Lève tes pieds, que je contrôle ça!
    Elle tendit ses jambes nues vers le haut, juste devant la vitre.
    Serre plus fort, esclave! Je veux voir les veines saillir sous la peau!
    Elle défit le nœud et resserra la ceinture, tirant de toutes ses forces avant de la renouer...
    Voilà, c'est mieux!
    Elle attacha l'autre extrémité autour d'un montant du radiateur.

    Maintenant, passe ta tête dans la taie de ton oreiller et attache-la autour de ton cou avec de la ficelle... Tire dessus, que je voie si ça tient bien... Mouais! ça va... Maintenant, tu vas te passer ta paire de menottes aux poignets de manière à ce que la chaîne soit derrière le pied de ton lit... un peu plus à gauche... voilà, tu touches le pied avec tes doigts... Tu dois t'étirer... encore une peu... croche déjà un des bracelets... maintenant le second... Voilà! serre bien les pinces... j'arrive!
    La radio crachota et se tut...
    Mac Gillis se retrouva étendue sur le dos, aveuglée, frémissante, les pointes des seins dressées, sursautant à chaque bruit; sa peau moite collait contre le linoléum froid du sol.
    Elle était si étirée que c'est à peine si elle pouvait bouger; le métal des menottes et le cuir de la ceinture la blessaient dans sa chair.
    Elle entendit un bruit de pas furtifs se rapprocher de sa porte. La poignée tourna et la porte s'ouvrit sans un bruit. Quelqu'un entra et referma la porte à clef. Il baissa les stores, isolant complètement la petite pièce de l'extérieur. Il alluma la radio et régla le volume assez fort pour masquer tout bruit étrange.
    Mac Gillis retenait son souffle, morte d'inquiétude...
    Quel sort ce vicieux lui réservait-il?
    Il commença par la retourner sur le ventre et s'asseoir sur ses reins. Il la saisit sous le menton et lui tira la tête en arrière. Elle tira faiblement sur ses liens en signe de protestation. La taie d'oreiller lui fut arrachée et remplacée par un bandeau de cuir noir complètement opaque attaché derrière sa nuque.
    Ouvre la bouche, esclave!
    La prisonnière obéit et aussitôt, l'inconnu y enfouit une balle en mousse qui l'emplit tout entière; elle était munie de deux lanières qui furent attachées derrière sa tête en lui étirant les commissures des lèvres.
    Il la remit sur le dos, toujours étirée entre le radiateur et le lit. Dans cette position, elle se sentait totalement vulnérable. Elle aurait voulu se recroqueviller, cacher sa poitrine et son sexe, mais les liens la maintenaient découverte.
    Parfait! Et maintenant, que les choses soient bien claires: je suis le Maître, tu es mon esclave; tu me dois donc obéissance aveugle.
    L'officière approuva de la tête.
    Je vais te laisser un règlement que tu devras apprendre par cœur. La moindre incartade sera sévèrement punie.
    Mac Gillis frémit; le souvenir de ses années au pensionnat de jeunes filles lui revenaient à ces mots, en particulier les humiliantes bastonnades qui punissaient les infractions. Ses muscles se crispèrent instinctivement et elle tira sur ses liens.
    Aussitôt elle sentit un douloureux pincement lui meurtrir le mamelon droit. Elle se tortilla, gémit dans son bâillon. Son second mamelon fut alors saisi et pincé. Comme elle se débattait plus vigoureusement, la pression augmenta, faisant jaillir des larmes de ses yeux; le bandeau les absorba aussitôt.
    Elle comprit alors qu'elle ne devait pas bouger. Elle relâcha tous ses muscles. Seule sa bouche était crispée dans une grimace de douleur. Lentement la pression se relâcha, les doigts se retirèrent.
    C'est mieux... Je vois que tu commences à comprendre, mais je vais tout de même te punir d'avoir osé te débattre...
    Mac Gillis retint son souffle. Elle sentit quelque chose s'approcher de son sein droit; une main l'empoigna et le pressa, en faisant jaillir la pointe déjà turgescente; une pince se referma sur le mamelon, écrasant les tissus si délicats et sensibles.
    Elle mordit profondément dans la balle mousse qui lui obstruait la bouche, luttant contre l'envie de se retourner sur le ventre. Son sein gauche subit le même sort.
    Puis, une ficelle fut attachée entre les deux pincettes et tendue de façon à rapprocher les deux aréoles l'une de l'autre. La douleur était terrible, paralysante; mais en même temps, elle envoyait des ondes de plaisir dans son cerveau.
    Une main farfouilla dans les poils de son pubis; une troisième pince se referma sur son clitoris, provoquant un spasme involontaire dans tout son corps. Cette pince fut reliée à la ficelle qui joignait ses seins.

    Mac Gillis frémissait de souffrance et de désir mélangés. Pendant ce temps, l'inconnu était occupé à prendre les mesures de ses hanches, de son pubis, de ses fesses.
    Chaque fois qu'il frôlait une ficelle, cela déclenchait un spasme dans le corps de la prisonnière étirée. Lorsqu'il eut terminé, il empoigna les ficelles et tira d'un coup sec, arrachant les trois pinces d'un coup!

    Pour demain, je veux que tu épiles complètement ton sexe. Tu trouveras sur ton bureau un dossier où je te donne toutes mes instructions. Lis-les pour demain et apprends-les si tu ne veux pas être punie...
    Il la remit alors sur le ventre, lui libéra les poignets pour les rattacher dans son dos.
    Voilà! c'est tout pour ce soir. Les clefs des menottes sont sur le lit. Bonne lecture!
    Et il quitta la pièce...
    La Lieutenant se mit rapidement à genoux, puis sur le lit. Toujours aveuglée, elle tâtonna jusqu'à trouver lesdites clefs. A la hâte, elle se libéra complètement, enfila un peignoir et se rua dans le couloir.
    Trop tard! il n'y avait plus personne... et elle n'osait pas quitter le bâtiment nue sous son peignoir. Sans compter que ses chevilles étaient marbrées de traces violacées là où la ceinture les avait compressées.
    Elle retourna dans sa chambre et rangea tout le matériel (le bandeau, le bâillon-balle, les menottes) dans un carton qu'elle cacha au fond d'une armoire. D'une main frémissante, elle ouvrit alors le dossier pour lire les instructions:

    1. Le lieutenant Mc Gillis se dénommera dorénavant Sucky
    2. Sucky doit une obéissance complète à son Maître
    3. Toute désobéissance sera punie, la punition ultime étant l'envoi des photos au Capitaine
    4. Elle doit toujours avoir sur elle deux paires de menottes et un bandeau opaque; il lui est interdit de posséder la clef de ses menottes.
    5. Il lui est interdit de porter de sous-vêtements
    6. Chaque fois qu'elle entendra son nom prononcé alors qu'elle se trouve en uniforme ou en civil, Sucky devra immédiatement retirer tous ses habits, bander ses yeux, et se menotter en position d'attente (voir ci-dessous), jusqu'à ce que son Maître l'autorise à la quitter.
    7. Position d'attente: A genoux, sur les orteils, main droite empoignant la cheville droite, main gauche empoignant la cheville gauche, genoux largement écartés, torse bombé, tête droite.

    * * *

    Le téléphone sonna. Mac Gillis décrocha.
    Sucky? dit une voix avant de raccrocher.
    Le corps de la Lieutenant se mit à frémir. Elle hésita un moment, puis se résigna.
    Elle se déshabilla complètement, banda ses yeux, menotta ses poignets à ses chevilles et se mit en position d'attente. Son sexe parfaitement épilé pointait entre ses cuisses largement écartées.

    Anak Drakken



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  • Commentaires

    1
    Damien
    Samedi 29 Décembre 2012 à 15:09
    La caserne
    J'aime beaucoup ce texte, trés bien écrit. Y a t il une suite en préparation???
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