• Mon initiation

    Mon initiation

    AUTEUR : Sandrine_tv

    J'étais encore un jeune lycéen imberbe et immature, qui avait découvert le plaisir fétichiste des masturbations solitaires en enfouissant mon visage dans les lingeries soyeuses de ma mère. Nous vivions seuls depuis qu'elle s'était séparée de mon père, et j'étais amoureux d'elle...

    Elle dirigeait le département commercial d'une grande marque de cosmétiques, et elle était souvent en déplacements en France ou à l'étranger ; pourtant, j'attendais avec ferveur ses retours, me lovant conte elle à chaque retrouvaille, respirant son parfum suave et délicat, me frottant à ses tissus raffinés.
    Elle m'avait eu assez jeune, et lorsque nous sortions ensemble, j'étais fier, avec mes quinze ans, de m'accrocher au bras de cette femme superbe, sur laquelle je découvrais les regards des hommes, et même de certaines femmes... Elle était vraiment belle, avec de la classe et ce brin de sensualité qui la rendait si désirable. Je l'avais parfois espionnée lorsqu'elle prenait son bain, savourant la beauté de sa poitrine, dont les mamelons étaient larges et dotés de tétons pointus. Ce qui m'avait passablement intrigué, c'est que contrairement aux femmes dont nous parlions avec mes copains du lycée, elle n'avait aucun poil là où nous pensions qu'elles avaient toutes " un buisson ardent " ! Sa peau était lisse et imberbe, et je découvrais par la grille d'aération par laquelle je l'observais, ses petites lèvres intimes, qui me faisaient irrésistiblement penser à un adorable coquillage. Ses cheveux auburn, qu'elle portait mi-longs " à la Lauren Bacall ", ses yeux verts et le carmin de ses lèvres et de ses ongles ont longtemps délicieusement hanté mes nuits.

    Et bien sur, ses fabuleuses lingeries intimes, que j'avais découvert dans les tiroirs de sa commode, ces bouillonnés de soie, de satin, de nylon et de dentelle...combien de fois y-ai-je enfoui mon visage, à la recherche de ses parfums intimes ! C'est durant les congés de Toussaint de l'année de mes seize ans, que ma vie a alors soudainement basculé dans un sens irrémédiable.
    Au lieu d'aller passer les quinze jours de congés scolaires chez ma grand-mère maternelle à Nice, je suis resté seul à Paris. Ma mère était partie pour un Salon professionnel à Boston, et ma grand-mère en voyage organisé en Égypte. J'étais donc seul, livré à moi-même et à mes fantasmes secrets, dans le grand appartement parisien que nous occupions avenue de Ségur.

    Je ne me souviens plus comment l'idée m'en est venue...mais je sais que j'avais été très émoustillé par des photographies de Coccinelle, une très jolie transformiste blonde, dont les journaux avaient longuement évoqué le cas... et le sexe ! L'idée qu'un homme puisse vivre habillé en femme m'était d'abord apparue vaguement saugrenue, mais la sensualité qui se rattachait aux parures de ma mère, m'amena progressivement à ressentir un trouble de plus en plus prononcé en y pensant. Lorsque, sortant du bain, je me glissai nu dans la chambre de ma mère, pour glisser ma main dans le tiroir de ses lingeries intimes, je constatai vite le désir qui monta aussitôt en moi. Je sortis l'une de mes culottes préférées - en nylon noir transparent ornée d'une large dentelle de même couleur - et je l'enfilai en constatant que le simple frottement du léger tissus sur ma peau, avait provoqué une érection !

    J'ouvris alors ses armoires et son dressing, et entrepris du mieux que je pus, de me transformer en femme. Je n'avais pas de perruque, mais je nouai sur ma tête un grand carré Hermès imprimé, et me maquillai du mieux que je pus. Le résultat devait être quelque peu hésitant, mais je me trouvais tout de suite très belle en m'admirant dans la glace de sa coiffeuse, et je minaudai en me caressant doucement... Je jouis trois fois d'affilée ce premier après-midi ! C'est ensuite que j'eus envie de sortir travesti dans la rue ; mais il me fallut quelques jours pour concrétiser ce désir. J'achetai une perruque brune mi-longue, et je m'appliquai à me maquiller chaque fois un peu mieux, surtout au niveau du fond de teint et des yeux. Je fis un premier essai le soir-même. J'avais patiemment attendu une heure tardive, et je me faufilai silencieusement hors de l'appartement. L'épais tapis du couloir étouffa le bruit des talons des jolies chaussures à brides que j'avais choisies, et avec lesquelles je m'étais entraîné à marcher longuement dans l'appartement. Je délaissai l'ascenseur hydraulique, et descendis silencieusement les trois étages sans allumer la minuterie, et en restant aux aguets.

    Arrivée dans le grand hall, je fus saisie d'un moment d'appréhension, mais la vue à travers la double porte de verre et fer forgé, de la calme frondaison de l'avenue de Ségur à cette heure nocturne, m'enhardit soudain ; je pressai le bouton électrique pour dégager la clenche de la lourde porte.

    Je me souviens encore des deux premières impressions qui accueillirent mes premiers pas mal assurés sur l'asphalte du large trottoir : le léger courant d'air frais, qui passant sous ma jupe, vint caresser le haut de mes jambes, et le léger - mais oh combien excitant ! - crissement des deux bas nylon que j'avais enfilé, à chacun de mes pas...Je serrai les pans du manteau de fourrure de ma mère autour de mon cou, resserrai le nœud de mon foulard de soie, et d'un pas de plus en plus assuré, je traversai l'avenue pour me promener sous les grands arbres de l'allée centrale. Je m'y promenai ainsi pendant plus d'une heure, m'enhardissant à quitter l'ombre des arbres pour suivre les trottoirs éclairés, en flânant dans les rues quasi-désertes de mon quartier. Le léger claquement de mes talons sur l'asphalte semblait le seul bruit de cette nuit calme et pour moi, oh combien délicieuse !

    C'est au moment où je revenais vers mon domicile, que je vis de loin, un taxi s'arrêter au pied de l'immeuble voisin ; un homme en sortit et le taxi s'éloigna. Je voulus m'arrêter, mais décidai de continuer à marcher vers lui. Il s'était arrêté et reboutonnait son pardessus sombre. Je constatai - avec un certain soulagement - qu'il était d'âge mur, mais dès qu'il découvrit ma silhouette, il parut intéressé, mais souleva son feutre pour me saluer d'un déférent " Bonsoir Madame ". En proie à un vertige grandissant, j'inclinai légèrement la tête et lui rendis d'une voix faible son salut " Bonsoir Monsieur " Il me regarda passer à côté de lui, et c'est un peu tendue que je parcourus la dizaine de mètres qui me séparaient de ma porte. En arrivant face à celle-ci, je glissai un œil dans sa direction, et sursautai en constatant qu'il m'avait suivie et qu'il se tenait là, à moins d'un mètre de moi !

    Lorsqu'il constata que grâce à ma clé j'allais entrer dans l'immeuble, il souleva de nouveau son chapeau et me gratifiant d'un charmant sourire en me disant " Il m'est très agréable de découvrir que nous sommes voisins ; j'espère avoir le grand plaisir de vous rencontrer de nouveau dans le quartier. "Ce n'est pas tous les soirs que l'on rencontre une aussi jolie jeune femme devant chez soi... " puis, s'avançant vers moi, il s'empara doucement de ma main gantée et s'inclinant , y déposa un furtif baiser. Je me glissai alors précipitamment dans le hall de mon immeuble, dont la porte se referma avec un claquement sec. Je n'allumai pas la minuterie, et je pus le voir me faire un petit salut de la main, puis rebrousser chemin pour rejoindre son domicile. J'avais le cœur qui battait follement dans ma poitrine, et je dus m'appuyer un moment à la grande glace du hall, tant j'étais émue de cette première sortie nocturne, et surtout de cette troublante rencontre. Après cette excitante première aventure, je passai la matinée du lendemain en nuisette dans mon lit, à me remémorer tous les instants de cette soirée délicieuse. Après une violente excitation, suivie d'une éjaculation qui me laissèrent épuisé et à moitié honteux, je m'endormis sereinement.

    A mon réveil il était midi passé, et constatant la journée froide et grise qui s'annonçait, j'eus soudain l'idée de donner une suite stimulante à mon aventure de la veille au soir...Je me levai, pris un long bain moussant et parfumé, puis passai dans la chambre, choisir les parures dont j'allais revêtir mon corps. J'optai pour un ensemble soutien-gorge, porte-jarretelles, culotte et caraco en satin bordeaux rehaussé d'une fine dentelle noire ; puis je choisis une paire de bas de nylon noirs à couture, que je fixai aux jarretelles. A chaque fois que je faisais glisser le nylon le long de mes jambes imberbes, j'étais gagné par la même excitation qui me procurait un mélange exquis de frissons, accompagné d'une légère érection. En dessous froufroutants devant la coiffeuse, je soignai particulièrement mon maquillage, qui se devait d'être impeccable ...pour cette première sortie de jour !

    Après un léger fond de teint, je tamponnai de la houppette un peu de poudre de riz, puis rehaussai mes pommettes d'une légère touche ocrée. Je marquai le bord de mes yeux d'un crayon de kôhl noir, puis dégradai mes paupières et le bord de mes yeux d'un fluide dégradé de bleu nuit, qui faisait ressortir l'azur de mes iris. Délaissant le rose sage que j'avais essayé la nuit dernière, je choisis un rouge à lèvres carmin, qui donna aussitôt à mon visage un air très sensuel. Dès que j'eus posée et coiffée ma perruque, je tombai amoureux de l'image que me renvoyait le miroir : celui d'une jeune femme sensuelle et décidée. Je me parfumai largement le creux du cou, la poitrine, les aisselles, et même mes dessous !
    J'hésitai un peu sur la tenue à choisir pour recouvrir d'aussi affriolants dessous, et optai finalement pour une tenue très bourgeoise : un chemisier de soie imprimée, dont l'encolure se terminait par un col foulard que je nouai d'un nœud sage, et sur lequel j'attachai un collier de perles de maman. Puis j'endossais un tailleur Channel chiné vert sombre. N'ayant pas les ongles longs, je me contentais d'une couche de vernis de la même couleur que le rouge à lèvres, puis choisis une paire de fins gants de peau noirs, aux poignets rehaussés d'une légère fourrure. Debout devant la glace du salon, j'étais presque prête. Je laçai les escarpins noirs à brides de ma mère, serrant les lanières sur mes chevilles gainées de nylon noir. Je choisis un grand foulard Hermès que je nouai sagement autour de l'ovale de mon visage, puis me glissai voluptueusement dans le lourd manteau de fourrure de ma mère. J'empruntai un sac à bandoulière dans lequel je glissai mon porte-monnaie, mes papiers d'identité et mes clefs.

    Un dernier regard dans le miroir, puis je claquais derrière moi la porte de l'appartement, et cette fois-ci, choisis d'emprunter le vieil ascenseur hydraulique. Je n'y croisai personne, alors qu'au fond de moi, je me sentais déjà prêt - prête - à affronter en plein jour, le regard de n'importe qui. Je débouchais sur l'avenue de Ségur où planait un froid brouillard de novembre, qui m'enveloppa aussitôt. On ne voyait pas très loin devant soi, mais je savais où j'allais, et je traversais l'esplanade pour me diriger vers le carrefour de l'École Militaire. Un coup d'œil à ma montre : 14h40, je serai à l'heure pour la séance de cinéma de 15h.

    Je me dandinais sur mes talons avec un plaisir extrême, lorsque j'arrivai près du carrefour avec l'avenue Bosquet. Il y avait un peu plus de monde que sur les avenues de Ségur et de Suffren que je venais de traverser, mais j'étais si sure de moi que rien n'aurait pu me détourner de mon but. Avant de m'engouffre avenue Bosquet - où se trouvait le cinéma du même nom que j'avais choisi - je longeai la vitrine de la grande brasserie qui occupait l'angle de l'avenue, et eût la surprise d'y découvrir, assis devant la vitre, ce même monsieur distingué et cérémonieux rencontré la veille au soir ! J'éprouvai aussitôt comme un choc en le reconnaissant, et je dus marquer un temps d'arrêt, car levant les yeux de son journal, il me découvrit soudain face à lui de l'autre côté de la vitre embuée. Il me sourit aussitôt, se leva pour me saluer, mais moi, les joues en feu, resserrant le col de mon manteau de fourrure, je m'engouffrais à pas rapides dans l'avenue qui menait au cinéma.

    Ces séances de semaine en après-midi n'attiraient qu'une faible clientèle du troisième âge, parfois rejoints par quelques lycéens " sécheurs " de cours ou quelques mères de famille esseulées ; mais lorsque mon billet déchiré, je suivis l'ouvreuse dans la salle, je n'y dénombrais guère qu'une douzaine de spectateurs disséminés dans cette grande salle glaciale. Je m'assis au fond, loin de la porte d'accès, et dénouant mon foulard je me recoiffai, mais gardai ma fourrure, ne trouvant pas la température assez douce pour me mettre à l'aise.

    La première partie ne me passionna guère et lorsque les lumières se rallumèrent pour le court entracte, je m'appliquai à détailler discrètement les rares spectateurs de cette séance d'après-midi. Comme je le pensais, il n'y avait quasi exclusivement que des hommes, soigneusement disséminés aux quatre coins de la salle, et fort éloigné le uns des autres. L'un d'eux me regardait avec insistance et me sourit ; je détournai la tête ...et mon cœur faillit s'arrêter de battre dans ma poitrine, lorsque je découvris sur le même rang que moi, mais à quelques dix fauteuils de distance, ce même monsieur rencontré il y a un instant et qui habitait l'immeuble voisin du mien ! Je faillis m'évanouir lorsqu'il me sourit et me fit un petit signe de la main, et au moment même où les lumières s'éteignirent, je le vis se lever...et venir s'asseoir dans le fauteuil situé juste à côté du mien !

    L'obscurité se fit dans la salle et le générique commença à se dérouler là-bas, au bout de la salle sur le grand écran blanc. Moi, j'étais tétanisée, incapable de bouger, de respirer, avec cet homme à mes côtés. Je fixais l'écran mais ne voyait rien, tous mes sens étant tournée vers cet homme dont j'attendais (avec impatience ?) un geste, un soupir, un mot murmuré. Je crois qu'il s'est passé de longues minutes avant que je ne sente son bras droit venir se poser sur l'accoudoir mitoyen. Je faillis retirer mon bras gauche, mais avant même que j'ai esquissé le moindre geste, l'homme avait posé sa main sur la mienne, et enserré ma main gantée dans la sienne. Ses longs doigts caressèrent alors doucement le dos de mon gant, et aucune caresse intime n'aurait pu à ce moment, me procurer une onde de volupté si brutale que celle qui soudain me transperça. Je tournai légèrement mon visage pour regarder sa main caresser la mienne, lorsque sa main, quittant mon gant, vint se poser sur mes épaules ; ses doigts glissant sous le col de fourrure, se mirent alors doucement à caresser mon cou et ma nuque avec cette même douceur, à laquelle je savais déjà que je ne pourrai pas résister...

    Une légère pression de ses doigts sur ma nuque me força à tourner mon visage vers lui, mais je n'osai pas le regarder en face et je fermais les yeux. Il me fit poser la tête au creux de son épaule, et je sentis alors son visage s'approcher du mien, puis ses lèvres vinrent se poser sur les miennes. Quasi naturellement, j'entrouvris les miennes et sentis sa langue venir chercher la mienne, s'y enrouler, et me faire basculer dans un premier baiser qui fut pour moi un délice de volupté.

    Il m'embrassa merveilleusement bien, longtemps, tendrement, puis, tandis que ses lèvres venaient effleurer mon oreille dans un court baiser, il me murmura " Vous êtes si belle, et j'ai tellement envie de vous... " Sa main gauche vint alors se poser sur mon genou, et remontant lentement sous la jupe de mon tailleur en faisant crisser mon bas, elle me caressa en progressant doucement mais régulièrement vers le haut... Lorsque ses doigts atteignirent la partie de chair située au-dessus de la bordure de mes bas, je feulais doucement dans ses bras ; il me murmura aussitôt " Vous aimez mes caresses ? " et je m'entendis chuchoter " oh ouiii " en me lovant davantage dans ses bras. Sa main remonta encore et arriva au liseré de dentelle de ma fine culotte, elle en caressa le dessin, puis s'insinua sous l'élastique...

    Je souhaitais ardemment ce genre de situation, et en même temps, je mourrai d'inquiétude à l'idée de sa réaction lorsqu'il découvrirait mon état de garçon. J'eus un instant l'idée de me lever brusquement et de quitter la salle...mais j'étais vraiment trop bien là , dans ses bras, ensorcelée par ses caresses qui m "excitaient, et je m'abandonnais... Lorsque ses doigts rencontrèrent mon petit sexe dressé sous le fin satin de ma culotte, il ne marqua aucun étonnement, sa main droite posée sur ma nuque amena de nouveau mon visage vers le sien, et cette fois je gardais les yeux ouverts lorsqu'en me souriant tendrement, il m'embrassa avec passion, tandis que ses doigts fins prenaient possession de ma colonne de chair, qui fût aussitôt agitée de spasmes d'excitation.

    J'éjaculai brutalement dans sa main, qui se referma aussitôt sur mon pénis pour garder mon sperme dans sa paume. Lorsque les spasmes se calmèrent et que je repris un peu conscience après cette violente montée d'excitation, il m'embrassa de nouveau, puis sortant sa main de sous ma jupe, il l'approcha de ses lèvres, et sans cesser de me regarder, se mit lentement à la lécher... Blottie dans ses bras, pelotonnée contre cet homme qui venait de m'amener si délicieusement à l'extase amoureuse, je me sentis soudain soumise et terriblement féminine.

    Je pris sa main encore humide et je la baisai me caressa tendrement les cheveux, tandis que son autre main, après avoir dégrafé deux boutons de mon chemisier, s'était introduite vers ma poitrine, où ses doigts partirent à la recherche de mes petits tétons, raides d'excitation. Il en prit un entre son index et son pouce, et commença à me le malaxer, d'abord doucement, puis insensiblement de plus en plus fermement. Je sentais mon téton se durcir sous ses doigts, et l'excitation remonter lentement en moi. C'est alors que je découvris qu'un homme assis jusque là plusieurs rangs devant nous, s'était délicatement rapproché dans l'obscurité, et occupait maintenant le fauteuil situé juste devant les deux nôtres.

    Il s'était retourne lentement vers nous et son regard était posé sur moi, à l'endroit où la main de mon voisin me caressait doucement. Je me retournai vers mon compagnon, l'interrogeant du regard, mais il ne protesta pas, me sourit et murmura " nous allons procurer un peu de plaisir à ce pauvre voyeur qui s'ennuie dans ce grand cinéma... " ; puis prenant ma jupe à deux mains, il la retroussa très haut sur mes jambes gainées de soie. On découvrait maintenant les jarretelles de mes bas, ainsi que la chair nue du haut de mes cuisses, et même la dentelle de ma culotte. M'écartant lentement les cuisses, mon compagnon me souleva légèrement le bassin et fit glisser le long de mes jambes ma culotte de satin, qu'il respira voluptueusement, avant de la mettre dans la poche de son pardessus...

    Puis il prit mon petit sexe dans sa main et recommença à le caresser très lentement, en regardant notre voisin dont les yeux ne perdaient pas une miette du délicieux spectacle offert. Il lui demanda soudain à voix basse s'il voulait me sucer. L'inconnu acquiesça d'un hochement de tête et vint nous rejoindre sur notre rang.
    Il s'assit dans le fauteuil vide à ma droite, et inclinant son buste vers mon entrejambe, prit soudain mon sexe entre ses lèvres. Le contact chaud et humide de sa bouche autour de ma hampe fut absolument fabuleux ; je crois que je poussai un petit cri de plaisir, qui fit rire mon compagnon de gauche, et hésiter une seconde mon nouveau voisin de droite. Puis il reprit sa délicieuse caresse des lèvres et de la langue. Lorsque je me mis à jouir à longues saccades, l'homme ne quitta pas mon sexe, avalant consciencieusement la moindre goutte de ma laitance ; puis il nettoya mon méat de sa langue, se redressa, murmura " merci " et se leva pour aller retrouver son siège plusieurs rangs devant. Mon compagnon se tourna alors vers moi " Que diriez-vous de finir l'après-midi chez moi, chère amie ?

    Je rêve de vous offrir un délicieux thé afin de vous réchauffer " Je lui rendis son sourire et en minaudant lui répondit " avec plaisir cher monsieur ! " mais il m'interrompit aussitôt " non ma chérie, appelez-moi par mon prénom : Victor, pour vous servir et vous aimer belle inconnue. " Je ris et nous levâmes pour quitter la salle obscure. Dans le hall il prit mon bras, et attendit que je renoue mon foulard face aux grandes glaces, qui me renvoyaient l'image de notre couple distingué et racé : une belle jeune femme en manteau de fourrure, accompagnant un homme aux tempes argentés, en pardessus et feutre sombre.

    L'obscurité commençait à tomber lorsque nous débouchâmes sur l'avenue Bosquet, et les réverbères distillaient leur lueur jaunâtre sur le revêtement asphalté des grands trottoirs mouillés. Comme un couple bourgeois rentrant tranquillement chez lui après une promenade, nous parcourûmes et sans prononcer une parole, les grandes avenues quasi désertes pour rejoindre notre quartier. Arrivés en bas de chez lui, il m'attira vers lui, m'embrassa et me demanda " Vous voulez bien monter chez moi ? Je vous ai promis un thé, et j'aimerais bien que nous fassions plus ample connaissance " J'avais une telle confiance en cet homme raffiné, poli et merveilleusement caressant, que je n'hésitai pas une seconde, je lui souris et acquiesçai de la tête.

    Il se déroba pour me laisser passer et nous pénétrâmes dans un immeuble fort semblable à celui que nous habitions, un petit peu plus loin. Dans l'ascenseur je me lovai dans ses bras. Victor habitait un très grand appartement au second étage de son immeuble, un six ou sept pièces, somptueusement meublé, très confortable et douillet. Une douce chaleur y régnait et Victor m'aida à ôter ma fourrure, mon foulard et mes gants, puis prenant ma main, il me guida vers un grand salon dont il alluma les lumières indirectes. Je m'assis dans un profond canapé Directoire, et il s'excusa pour aller préparer le thé. Pendant ce temps, je détaillai les objets, tableaux et bibelots du salon, pour tenter de mieux cerner la personnalité de cet homme encore mystérieux ; mais je ne découvris ni photo, ni témoignage d'une quelconque présence supplémentaire. Il revint avec un plateau garni d'une théière, de deux grandes tasses, d'une assiette de boudoirs, et de deux grands verres à alcool dans lesquels brillait un liquide ambré.

    " Vous goûterez ma fine champagne, elle vient de mes vignes familiales, et j'en suis très fier " Il vint s'asseoir à mes côtés, prit ma main, y déposa un baiser et fit le service. Le thé était délicieux, les biscuits moelleux et nous fîmes plus ample connaissance. Sans aucune honte, en totale confiance, je me mis à lui raconter comment j'en était venu à cette sortie travestie ; il m'écouta silencieusement, se contentant de hocher la tête en signe d'assentiment. Sa main avait repris la mienne, et ses doigts en caressaient la peau, comme pour me communiquer cette confiance, cette intimité qui était en train de s'installer entre nous. Lorsque j'eus fini, il me raconta à son tour qu'il était divorcé depuis cinq ans, qu'il vivait seul, partageant son temps entre sa propriété familiale en province qu'il administrait lui-même, et ses fonctions de représentant des propriétaires-viticulteurs de la région à la Chambre de Commerce de Paris. Il m'avoua qu'il vivait très isolé, et que lorsqu'il m'avait vu l'autre nuit il avait tout de suite eu envie de me revoir, me trouvant à la fois fragile, timide et si merveilleusement envoûtante.

    En me revoyant aujourd'hui, il avait saisi l'occasion de me suivre et de me rejoindre au cinéma. Étonné - mais non surpris - par ce qu'il avait découvert sous mes soieries intimes, il m'avoua qu'il avait espéré que j'étais un garçon, car me dit-il, c'est à cause de l'amour qu'il avait porté à un délicieux jeune homme, que sa femme avait demandé le divorce ! Il se rapprocha alors de moi, me prit à nouveau dans ses bras, et je m'abandonnai totalement à son baiser passionné.
    Puis nous avons parlé, et bu de son délicieux cognac, au point que j'en étais toute étourdie. Il m'avait ensuite portée dans une grande chambre dont il avait tiré les lourds rideaux et allumé une petite lampe de chevet. Il m'avait doucement déshabillée en me caressant et en m'embrassant. Je n'avais plus de culotte - qu'il m'avait dérobée au cinéma - mais il me laissa mon porte-jarretelles et mes bas, puis me prenant dans ses bras, il me porta au creux du grand lit, où il vient de sa langue caresser mon petit sexe déjà tout émoustillé par ces préparatifs... Il me suça merveilleusement bien, et je jouis dans sa bouche. Il vint ensuite me rejoindre, collant ses lèvres aux miennes, et me retransmettant ma propre laitance, douceâtre que j'avalais goulûment... Ensuite il se déshabilla, et se présentant nu face à moi me dit " Tu n'as pas trop honte de mon corps ? Tu sais, j'ai presque soixante ans " mais je lui souris en lui ouvrant les bras, et il vint se blottir contre moi.

    Peu m'importait son âge, son petit ventre replet ou ses petits bourrelets, c'était l'homme qui m'avait choisie, qui m'avait amenée au plaisir d'être femme, et je savais déjà que j'étais à lui, que je lui appartenais, totalement. Je l'aimais déjà avec une passion un peu aveuglante, et une soumission quasi totale au moindre e ses désirs.
    Il sortit alors du tiroir de la table de nuit, un tube dont il prit une grosse noix de crème parfumée ; puis s'accroupissant entre mes jambes, il posa la noix de crème au bord de mon anus, et d'une lente caresse, il la fit délicatement pénétrer en me massant délicieusement le conduit intime. Il dut sentir mes contractions, car il me parla doucement pour me calmer : " Ne crains rien ma chérie, ce sera délicieux et absolument pas douloureux, je te le jure.
    - Je vais bien te masser, et préparer ton petit temple d'amour, pour distendre tes anneaux intimes, afin que tu ne sentes que ma présence en toi. Je t'assure que je serai très doux. Tu as envie que je te fasse femme ? Tu as confiance en moi ? "

    Je jetai mes bras autour de son cou, et lui avouai "Oui mon amour ; j'ai tellement envie de connaître ce plaisir, d'être femme dans tes bras, de t'appartenir toute entière, de te sentir en moi. J'ai envie ce soir d'être ta femme et ta maîtresse... "Il m'embrassa amoureusement et reprit une nouvelle noix de crème, en continuant de me masser l'anus. Au bout de dix minutes, je sentais ses doigts pénétrer sans aucun effort en moi, et ces caresses me procuraient à chaque pénétration de courtes ondes de chaleur et déjà de plaisir... Je ronronnais arc-boutée sur le lit, tandis que ses lèvres suçaient les tétons de mes seins, en mordillant le pointes pour les étirer félinement. A un moment, il posa sa main sur mon sexe qui était de nouveau redevenu dur et dressé, et me demanda si j'étais prête ? Je lui souris et me retournai à plat ventre sur le lit.
    Il vint alors se placer entre mes jambes, en redressant doucement mon bassin. A peine sentis-je un petit caillou dur se poser à l'orée de mes fesses, que déjà, je le sentais glisser en moi, doucement, me procurant une incroyable sensation d'excitation.
    Victor avait posé ses mains sur mes hanches et il s'était aussitôt retiré délicatement, avant de revenir doucement me re-pénétrer en douceur. A chaque nouvelle intromission, il progressait de quelques centimètres, et à peine avait-il effectué cette progression, qu'il se retirait aussitôt comme s'il avait eu peur de me blesser.
    Mais je ne ressentais rien de douloureux, ben au contraire ! A chacune de ses pénétrations, je sentais mon anus s'écarter sans que j'ai besoin de le lui commander, et son sexe prenait alors doucement possession de moi. A un moment, je le sentis tout entier en moi, ses bourses butant contre mes fesses. Il s'arc-bouta et me demanda si j'étais bien " Oh oui, chéri ! c'est merveilleux, je te sens en moi, je sens ton sexe qui me possède ! " Alors il commença doucement à bouger en moi, mais cette fois il ne ressortit plus.

    Lorsqu'il arrivait au bord de mon anus, il se ré-enfournait doucement et ainsi de suite en accélérant doucement ses va-et vient en moi...J'étais comme folle, cette pénétration me procurait un plaisir nouveau, totalement inconnu, qui bien mieux que mes masturbations me possédait et me faisait soudain basculer dans un délire érotique si intense que je me sentais perdre la tête. Je réalisais soudain que je pleurais, de joie, tandis que s'agrippant soudain un peu plus violemment à mes hanches, j'entendis soudain mon amant feuler en gémissant ; je sentis alors un liquide chaud couler entre mes fesses, et tandis qu'il se retirait délicatement de moi pour me prendre tendrement dans ses bras, j'éclatais en sanglots, enfouissant mon visage contre son torse en criant presque " Oh je t'aime, mon chéri, je t'aime... Merci d'avoir fait de moi une femme, ta femme ! " Et c'est vrai qu'à ce moment précis, je me suis sentie enfin, vraiment, entièrement, pleinement femme !

    De ce moment, Victor s'installa durablement dans son appartement parisien, et je passai chaque mercredi chez lui, " séchant " mes après-midi sportives... J'arrivai à 13h, je me travestissais, me maquillais, puis selon le temps, soit nous sortions au spectacle ou faire des courses, soit nous restions chez lui, au lit.
    Il me présenta quelques rares amis, auxquels il ne tut rien, ni de mon état, ni de notre relation. Parmi ceux-ci il y avait Henriette et Charles, un couple d'une cinquantaine d'années qui habitait une superbe propriété au Vésinet. Victor m'expliqua qu'il fut longtemps l'amant d'Henriette avec le consentement de son époux, qui la maintenait en stricte obéissance et la dirigeait très sévèrement.

    Je fis leur connaissance un dimanche après-midi. Leur propriété était immense, composée d'une grande maison normande à trois niveaux au milieu d'un joli parc arboré. Henriette vint elle-même nous ouvrir en tenue de soubrette anglaise, bâillonnée et les jambes entravées par une courte chaîne munie d'un grelot, qui l'obligeait à de petits pas et annonçait partout son arrivée... Elle était très belle, grande rousse aux yeux verts, et ne portait pas son age (elle allait sur ses 46 ans.
    Très ignorante des affaires de sexe, je ne savais rien du monde de la soumission et de " l'éducation anglaise "...Victor me mit très rapidement aux courants des mœurs pratiquées par certains de ses amis, et je me glissai assez voluptueusement et rapidement dans ce monde de pouvoir, de contrainte et d'obéissance.

    Charles sentit très vite en moi, mes pulsions de soumission à Victor et il sut très intelligemment les utiliser, pour qu'au bout de quelques rencontres, Victor lui-même me laisse un soir seule en leur compagnie, en m'ordonnant de ne rien leur refuser... Un peu inquiète - mais aussi assez excitée ! - je passai une soirée et une nuit assez torride avec eux. Henriette me prépara soigneusement pour la nuit : corset lacé, bas noirs, escarpins... puis elle menotta mes poignets dans mon dos, me posa un foulard de soie noire sur les yeux et me poussa dans les couloirs de la maison où elle m'abandonna à son mari et Maître, qui usa de moi toute la nuit, me procurant à la fois douleur et plaisir dans une délicieuse suite de punitions et de caresses qui me firent découvrir une autre face du plaisir.
    J'avoue m'être glissée avec extrêmement de volupté dans cette nouvelle forme de plaisir. Je racontais tout en détails à Victor, une fois rentrée à Paris, et il prit l'habitude de me prêter assez souvent à ce couple pour des jeux érotiques qui portaient ma sensibilité au faîte de mon plaisir.

    Toujours aveuglée et entravée pendant nos rapports, je réalisai qu'il m'offrait également à d'autres hommes, puisqu'un soir je sentis soudain plusieurs mains me caresser, avant de prendre en bouche un sexe, et sentir un autre se faufiler entre mes petites fesses... Ainsi allait ma vie, soumise et ouverte au plaisir, je découvrais chaque jour de nouveaux jeux, de nouveaux plaisirs, de nouvelles sensations se terminant par des excitations de plus en plus vives.

    Je ne pus très longtemps cacher ma situation à ma mère. Même souvent absente elle avait constaté que mon corps avait changé, elle avait aussi trouvé du fond de teint sur de cols de polos, et du parfum autour de certaines affaires. Enfin, elle me trouva un jour à demi-nu dans ma chambre, avec le fin corset, les bas et le slip de soie noire qui ne me quittaient jamais.

    Notre explication fut franche et loyale ; difficile aussi. Elle se sentait responsable de mes " écarts " à cause de son travail et de ses fréquentes absences ; elle refusa dans un premier temps de rencontrer Victor, qui souhaitait la rassurer sur la teneur de notre relation, puis finit par accepter.
    Je me souviens très bien de cette soirée où j'apparus pour la première fois devant elle entièrement maquillée et travestie. Elle ressentit un choc en nous voyant assis côte à côte face à elle, mais Victor expliqua merveilleusement bien notre entente, la rassura sur mon avenir, lui proposa un contrat écrit d'engagement vis à vis de moi, et nous sentîmes la partie presque gagnée lorsque ma mère me prit dans ses bras et m'embrassant, m'avoua qu'elle me trouvait très belle !

    Je m'installais chez Victor la semaine suivante. Ma vie venait de basculer et j'avais tout juste dix-huit ans... Les premiers mois ensemble se passèrent comme dans un rêve ; Victor me couvrit de cadeaux, exigeant que je cesse de porter les lingeries de ma mère et me faisant faire le tour de très nombreux magasins pour me vêtir entièrement à sa façon.

    Puis il me fit connaître l'un de ses amis médecins - Edouard - qui me prescrivit un léger traitement hormonal, destiné à stopper le développement de ma faible pilosité, tout en développant ma petite poitrine. Je suivis également quelques séances d'épilation électrique dans un institut esthétique, et laissai - enfin - librement pousser mes cheveux et mes ongles !

    J'étais pour la première fois, et au grand jour, totalement dans mon nouveau corps de femme




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  • Commentaires

    1
    Mardi 10 Mai 2011 à 11:46
    libertine
    Très beau récit
    2
    Mardi 10 Mai 2011 à 11:47
    libertine
    Très beau récit
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