• Ségolène de Royal Récit gynarchiste politico délirant de TSM

    Ségolène de Royal

    Les personnages et les situations de ce récit gynarchiste étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ne saurait être que fortuite. Il n'y a aucune médisance ou critique sur des personnages politiques, métiers, commerces, syndicats ou religions, tout dans ce roman n'étant qu'une délirante fiction.

    Ce texte est malgré tout une histoire vraie qui se déroulera peut-être en 2014

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    L'étymologie du prénom « Ségolène » est issue du germanique sieg, (la victoire), suivi de l'adjectif lind, (doux, douce) adjectif contraire à la personnalité du personnage royal dirigeant le monde depuis 2016. Ce prénom fit une discrète carrière au Moyen Âge, puis disparut du répertoire, sauf dans quelques régions de l'ouest et du sud-ouest de la France. Il resurgit dans les années 1950. Sainte Ségolène fut au VIIe siècle, l'abbesse d'un monastère proche de Lagrave, dans le Tarn. Sainte Ségolène consacra sa vie aux lépreux, la comtesse d'Amboise Ségolène de Royal consacre sa vie à façonner le monde avec un système social dans lequel le rôle de la femme est bien plus important que celui de l'homme.

    Il serait logique de s'étonner que les idées de Ségolène fissent l'unanimité des hommes et des femmes du monde entier mais les horribles guerres mondiales de 2014 ramenèrent la population mondiale de 9 milliards d'individus les deux sexes confondus à 6 milliards en décimant près de 50 % des hommes laissant libre champ aux femmes pour exprimer leurs points de vue et surtout être entendues !

    Si le vote de 4,7 milliards de femmes contre 1,3 milliards d'hommes, bouleversa très largement le ratio des sexes au gouvernent il faut également noter que les pays Arabes et les Etats-Unis furent le principal théâtre des guerres ce qui ne fut pas sans impact sur la politique des Vingt-deux pays arabes. Les femmes s'y révoltèrent en bousculant d'une façon peu commune les pratiques anciennes et larges de la religion et la culture musulmane.

    La frustration féminine dans ces pays cumulée au piétinement des processus de paix et des problèmes de pauvreté, d'analphabétisme, d'extrémisme et de chômage subits avant la « Grande guerre » sont autant de facteurs qui leur donna l'impulsion nécessaire pour balayer les préétablit sociaux culturels. Certains des hommes qui n'étaient pas morts au combat se firent lapider pour avoir osé essayer de réinstaurer de force les principes fondamentaux de la culture musulmane. Lever la main ou même la voix sur sa femme dans la rue n'était pas sans risque et cela dès la fin des années 2014 !

    La douleur, la colère et la haine des mères inconsolables d'avoir perdu leurs enfants ou leurs maris dans cette guerre s'exprima comme dans un mouvement général. Elles investirent les palais royaux et immeubles du gouvernement pour en limiter l'accès aux hommes. Etant peu nombreuses à être formées à la direction d'un pays, celles qui prirent les hautes fonctions furent vîtes dépassées par l'ampleur des évènements et de la catastrophe humanitaire. Plutôt que de donner la parole aux hommes elles s'allièrent avec des pays européens au grand dam des islamistes qui mangeaient de rage leur Chachiya ou leur Ghutra.

    Particulièrement rusée, Ségolène prit là une grande place dans la politique mondiale car outre ses conseils judicieux et son investissement personnel, ses messages n'apportaient que la paix et la fraternité. Elle soutint l'idéologie de la révolte des femmes arabes visant à dire que les hommes ne devaient plus jamais pouvoir déclencher de guerre et que pour cela, il convenait de limiter leurs attributions à des tâches purement matérielles.

    Une européenne en colère peut être dangereuse, plusieurs femmes européennes en colère sont dangereuses mais plusieurs femmes « arabes » en colère et broyées par le chagrin c'est pire ! Le ratio femmes-hommes dans le monde arabe évolua encore, les inconscients révoltés et les derniers extrémistes se firent lapider dans les rues dans des rapports de force inégaux de l'ordre de 20 ou 30 contre 1 ! Pour faire taire les plus organisés retranchés dans les montagnes qui exposaient leur mécontentement par des attentas, elles appelèrent à l'aide des militaires européens ce qui diminua encore le nombre d'hommes encore valides.

    En Europe la réorganisation des états fut beaucoup moins violente bien qu'elle affecta également le ratio femmes-hommes !

    En France, l'élection de Ségolène de Royal au premier tour à la présidence avec 75% des suffrages exprimés ayant donné le ton, quelques soient leurs fonctions et leurs places au gouvernement, les deux tiers des élus masculins se firent balayer des conseils généraux à l'assemblée nationale en passant par les régions et les syndicats. Les fameuses lois accordant la retraite à vie pour les ministres ou de monstrueuses compensations financières aux élues des hautes fonctions furent abrogées, ce qui affecta doublement le moral des hommes perdant à la fois le pouvoir et les retraites dorées. Certains furent emportés par des maladies cardiovasculaires d'autres contraints d'abandonner leur train de vie bourgeois se suicidèrent.

    Pour l'anecdote prenons l'exemple d'un communiste très connu pour avoir prôné haut et fort l'égalité des salaires. Son relationnel disparu il ne put plus entretenir son château et contraint de se séparer de son petit personnel qu'il payait au Smig, il se retrouva rapidement sur le marché de l'emploi avec ses salariés licenciés. Après s'être fait copieusement injurié, l'agent de l'ANPE fut assassiné par ce communiste ruiné qui refusait d'être rémunéré comme ses anciens salariés. A l'arrivée de force de l'ordre, il retourna son arme contre lui et mit fin à sa vie. Lorsque l'on sait qu'il gagnait 28000 euros mensuels sans les annexes pour frais, on comprend qu'il craqua face à l'agent de l'ANPE qui sans le savoir lui proposa un poste de chauffeur chez une de ses anciennes ennemies politiques.

    La crise du logement et le chômage s'étant résolut par la disparition d'un tiers de la population, on se penchait en haut lieu sur les nouvelles lois et dispositions à prendre pour une meilleure gestion du pays.

    Le droit du travail fut rapidement réorganisé par les femmes qui ne manquèrent pas de s'accorder quelques privilèges comme l'on peut s'en douter. Les tâches dures (et ingrates) furent redéfinies de façon à ce qu'elles soient attribuées aux hommes sans que le MLF ne s'en offusque. Leur temps de travail fut légèrement diminué, la journée du mercredi étant quasiment chômées pour elles dans les métiers permettant ce genre d'aménagement, tandis que celui des hommes augmenta sensiblement dans les mêmes proportions déclenchant de nombreuses grèves rapidement gérées au moyen de licenciements pour cause de refus de travail.

    La CGTH (Confédération Générale du Travail des Hommes) vit le jour avec un certain Marcel Blandel à sa tête ainsi que d'autres syndicats du même type mais le service minimum voté quelques années plus tôt et rapidement généralisé pour toutes les entreprises permit d'éviter la paralysie de la France.

    La justice évolua aussi dans son ensemble, toujours indépendante ou presque, elle se chargea de faire appliquer les lois votées non sans qu'il y ait quelques grincements de dents et ulcères dans la magistrature. La peine de mort fut rétablie, les violeurs et bourreaux d'enfants rejugés dans de très brefs procès ce qui libéra des places dans le milieu carcéral. Les agressions de femmes se firent de plus en plus rares les peines encourues étant particulièrement dissuasives. Agresser une femme pour lui voler son sac par exemple, expose aujourd'hui l'agresseur à être fouetté en place publique avant l'incarcération pour 10 ans dans une prison usine pour rentabiliser la condamnation. Filmées et largement développées par la presse friande d'images fortes, les premières flagellations publiques dissuadèrent de nombreux délinquants préférant travailler sans être publiquement fouettés.

    SOS femmes battues fut dissous en 2016 n'ayant plus à défendre de dossier. Fouettés et exposés 12 heures nus en place publique ou dans les halls des gares les machos violents apprirent rapidement à contenir leurs pulsions et haïrent Ségolène qu'ils surnommèrent « la dame de fer » ou « l'Hitlerine » !

    De très nombreux bars déposèrent rapidement leur bilan. S'adaptant aux évolutions de la société certains se transformèrent en salon de thé avec de profondes mutations dans la décoration qui se féminisa délaissant les logos sportifs au profit de ceux de la lingerie, des produits cosmétiques, des voyages, ou des enfants. Il devint fréquent de voir des mamans avec leurs chérubins faire une étape au salon de thé au retour de l'école malgré les propos alarmistes des diététiciens. Irrémédiablement la mode vestimentaire évolua pour suivre la croissance non pas de l'économie mais du volume des cuisses et des popotins.

    En Europe, la religion et la culture Arabe et israélienne évoluèrent sensiblement au fil du temps générant de sérieuses disputes dans les chaumières comme l'on peut s'en douter avec quelques expositions publiques de maris récalcitrants comme cet ancien proxénète au chômage qui, complètement ivre, entrepris de corriger sa femme. Les gifles pleuvaient, la hurlait de douleur et de peur, les voisines solidaires firent intervenir la police qui le prit sur le fait et dut lutter férocement avec le forcené bien décidé à finir son ouvrage.

    Jugé en comparution immédiate, l'avocat commis d'office ne pouvant nier les faits ne put que demander l'indulgence en invoquant l'enfance difficile du proxénète et le chômage. Devant le cumul des infractions au nouveau code pénal, la juge lui répondit que son client serait puni comme il se doit et qu'elle demandait l'ouverture d'une enquête sur l'ancien « métier » du prévenu. Devant l'avalanche d'insultes et de menaces à son encontre, elle fit incarcérer le prisonnier en lui promettant une punition exemplaire dès que son épouse serait sortie de l'hôpital.

    Informée du scandale, Rachida Bradati se voulant le bras d'une justice exemplaire approuva publiquement les décisions de la juge et la presse monta l'affaire en épingle comme à son habitude. Au journal de 20 heures, on accorda même un fort long temps d'antenne à cette affaire en diffusant les images du visage tuméfié de la pauvre femme battue, images qui firent également la une de la quasi-totalité des magasines du lendemain. Dans les chaumières et sur les lieux de travail, les commentaires allèrent bon train, des sites internet et blogs virent le jour avec des pétitions réclamant la peine de mort et des forums brûlants de propos acerbes.

    Les protestants protestèrent avec les chrétiens. Très attachés aux principes judéo-chrétiens, ils revendiquèrent mais étant très inégalement représentés, les membres du sexe masculins très peu soutenus par le sexe féminins ouverts aux négociations voire plus, ne purent que faire savoir leur désapprobations. Comme à son habitude, l'église sachant choisir son camp, soutint les gouvernements en place ainsi que leurs réformes ! Du moment qu'on laissait tranquille le clergé et le pape, elle ne trouva pas d'intérêt à se mobiliser et préféra faire le canard.

    Le Coran n'ayant pas de verset interdisant à une femme d'être imam ni même Mufti (la plus haute autorité en matière de jurisprudence religieuse), Zoubida Wadudla, soutenue par Rachida Bradati fit référence aux évènements de mars 2005 aux Etats-Unis où un professeur d'études islamiques à l'Université de Virginie, dirigea pour la première fois de l'histoire la prière du vendredi en présence de femmes et d'hommes. Prônant la paix et la reconnaissance de l'identité des pays arabes et musulmans elle parvint à prendre la direction de la grande mosquée de Paris qu'elle réorganisa en la féminisant. L'imamat des femmes fut reconnu et la prière mixte s'imposa. Pour les puristes ou fanatiques, (au choix) elle signa un cheikh à blanc le jour où elle accepta de prôner la laïcité dans les écoles.

    Pour la première fois dans l'Histoire avec un grand H la religion ne prônait que la paix bien que cette dernière fut sous un régime rude pour la gente masculine !

    Bien que la justice soit toujours indépendante du gouvernement, Rachida Bradati et la juge convinrent en privé qu'il fallait médiatiser l'application de la sentence de l'ancien proxénète pour soutenir Zoubida Wadudla et pour l'exemple. Leurs hésitations portaient sur le lieu. Elles finirent par convenir que l'arche de la défense serait la meilleure symbolique. Que ce soit des hommes ou des femmes qui dirigent les gouvernements ne change en rien au sadisme et au voyeurisme de l'être humain. Le jour J, la foule vint à Paris en TGV pour assister au spectacle et pressée devant l'arche parlait plusieurs langues. L'arrivée d'un fourgon cellulaire protégé par une armada de policier fit monter des clameurs de haine et de violence, certaines des femmes scandaient « qu'on l'empale, qu'on l'empale » d'autres agitaient des banderoles réclamant la peine de mort. Derrière sa fenêtre grillagée, enchaîné aux quatre membres l'ex proxénète blême de rage et de peur supplia à genoux les policiers de le tuer mais ils n'en firent rien et s'amusèrent de son attitude en lui faisant quelques commentaires particulièrement graveleux.

    Le condamné fut porté sur la scène sous un portique équipé de chaînes dressé face à la foule et aux caméras de télévision. Devant sa farouche résistance, ils furent contraint de l'entraver vêtu puis de le dénuder en déchirant la tenue du condamné vivant les pires secondes de sa vie, à être ainsi entravée et exposée nu devant ces femmes survoltées venues s'offrir sa déchéance en guise de spectacle. Au premier rang, entourées de personnalités, Rachida Bradati, la juge et la victime observaient silencieusement la préparation de la sentence. Quelques cris et insultes fusèrent de la foule puis le silence se posa lorsque le bourreau accompagné du juge d'application des peines montèrent sur la scène. Comme au moyen-âge, les fautes et la sentence furent lues et se confluèrent par « Bourreau fait ton office ».

    La morsure du fouet sur sa peau le fit bondir et tourner sur lui-même. Debout, les chevilles menottées, entravé bras tendus au dessus de sa tête, le proxénète rua et se débit, fléchit sur ses jambes, tordit ses reins, crispa et relâcha ses fesses qui, de ce fait, ne s'en offrirent que mieux et déclencha dans la foule une kyrielle de moqueries et de sarcasmes. Par fierté, le visage crispé, il tut sa douleur en serrant les dents mais sa résistance ne dura pas. Lorsque le fouet s'enroula autour de son corps pour finir sa course sur son sexe mou lamentablement agité par ses petits mouvements désordonnés, le souffle coupé, il n'arriva même pas à crier et resta un instant la bouche grande ouverte avant de se mettre à hurler. Atteignant un palier de douleur insoupçonné, il tourna sur lui-même sous les coups et offrit aux caméras et photographes son visage larmoyant et cramoisi de honte, de rage de douleur. Les deux cent coups de fouet réglementaires étant appliqués, les politiques quittent les lieux pour laisser place aux forces de l'ordre qui dressent des grilles de sécurité pour permettre l'exposition du condamné. Le public défila devant les barrières, les insultes et les sarcasmes parachèvent la destruction de son vernis social.

    Le lendemain, on parla beaucoup de lui entre deux bouchées de choux à la crème ou de religieuses dans les salons de thé.

    Chapitre 2 Le japon

    En son château, c'est avec un doigt léger furetant entre ses cuisses, que la comtesse d'Amboise Ségolène de Royal visionna les vidéos originales récupérées par les RG après l'application de la sentence appliquée à la défense. Outre le plaisir qu'elle s'accorda devant cette scène d'un érotique fou, elle se réjouit de l'initiative de son amie Rachida Bradati.

    Avec cette sentence publique appliquée à un blanc ayant frappé une arabe, l'amitié entre la France et les pays arabes ne pouvait que se renforcer comme le prouvaient les télégrammes de félicitations qui ne manquaient pas d'éloges sur son courage et sa détermination.

    De son domicile Ségolène consultait par internet le résumé des rapports de ses ministres menés d'une main de fer. Celui de Karine de Lapage, successeur de Joseph Bonvin, ancien ministre de l'écologie balayé et recyclé dans une petite ferme du Larzac pour tentative de fauchage volontaire de femmes politiques même pas transgéniques, lui indiquait que de sérieuses évolutions des mentalités s'affichaient au salon de l'automobile. Les 4X4 et les grosses berlines laissaient maintenant leur place au profit de véhicules petits ou pratiques mais toujours économiques puis aux moteurs hybrides à prédominance électrique ce qui permettrait d'atteindre sans souci les objectifs fixés à Kyoto.

    La surprise du jour lui vient du Japon où de nouveaux systèmes juridiques et de gouvernement ainsi que d'importantes réformes économiques, sociales et militaires étaient entreprises avec courage depuis l'arrivée au pouvoir d'une femme. Yurikomo BienKoike, s'était portée candidate pour devenir chef du gouvernement, afin de surmonter, d'après elle, l'impasse dans laquelle se trouvait la société japonaise avant la grande guerre de 2014.

    Les monarchies constitutionnelles modernes sont le plus souvent des monarchies parlementaires avec un système de séparation des pouvoirs où le monarque est le chef symbolique du pouvoir exécutif. Ce pouvoir est en pratique dévolu à un premier ministre qu'il a nommé, devant avoir le soutien du Parlement et envers lequel son gouvernement est seul responsable. Le monarque, indépendant des partis politiques, dispose de prérogatives constitutionnelles afin d'exercer son rôle éminemment symbolique en tant que garant de la Constitution et de la démocratie, de l'unité nationale et de l'intégrité territoriale, mais aussi en tant que symbole de la continuité historique de l'État, représentant et garant de ses intérêts à l'étranger. Il peut également avoir un droit de regard, de conseil et d'avertissement sur la politique menée par le gouvernement, présider les séances du conseil des ministres, et être un arbitre, en cas de crise politique ou gouvernementale.

    Son homologue japonais l'invitait officiellement au Japon pour celer l'amitié Franco-japonaise. Ségolène savait que l'empereur actuel la gênait dans les réformes qu'elle souhaitait appliquer mais toucher aux principes de la monarchie ne devait pas être chose simple tant ils sont encrés dans les us et coutumes. Si le ratio femmes-hommes sur le continent asiatique fut également affecté, les cultures n'en étaient pas moins encrées et la pauvre Yurikomo BienKoike devait en souffrir terriblement.

    Histoire de se rafraichir la mémoire et de se préparer à ce voyage, Ségolène se documenta sur leur monarchie constitutionnelle et les fondamentaux de ce régime politique, le monarque élu ou héréditaire comme chef de l'État et leur constitution. Elle poussa ses recherches sur bien d'autres sujets et découvrit que le Japon est le pays du gadget, de toutes les perversions sexuelles et que tous les pervers du pays n'hésitent pas à utiliser les merveilles de technologies que l'archipel met à leur disposition. Pas un jour ne passe sans que l'on découvre une nouvelle affaire de camera cachée dans un vestiaire pour femme ou dans une mallette pour filmer sous les jupes des passantes, avant d'alimenter les sites spécialisés dont regorge l'internet. Ainsi, des petits malins se sont rendus compte qu'en utilisant la fonction infrarouge de certains appareils photo, ou cameras vidéo, il était possible de voir à travers les vêtements. Cette perversion amusa follement Ségolène qui se plut à imaginer quelques délires si elle avait un de ces gadgets lors de son conseil des ministres ou d'une visite dans les entreprises.

    Le mois suivant, Ségolène fut reçue en grande pompe par Yurikomo BienKoike à l'aéroport international de Tokyo-Haneda dès sa sortie d'avion. Pour la forme et satisfaire la soif d'image des journalistes, leur première étape se fit au Palais impérial qui la surprit avec ses contrastes d'architectures traditionnelles et modernes. Les discussions plus intimistes eurent lieu dans les appartements privés de Yurikomo BienKoike qui lui avoua sans pudeur envier les réformes françaises puis ses difficultés pour parvenir à limiter le machisme encré dans les us et coutumes de son pays. Elle se plaignit également de la puissance intellectuelle du monarque qui usait grandement de ses prérogatives constitutionnelles pour freiner la prise du pouvoir par les femmes et le vote de nouvelles lois. Mue par une soudaine envie d'aider son homologue, Ségolène lui donna en secret quelques astuces politiques avouables et d'autres biens moins avouables.

    - Pour ton monarque et tes réfractaires si tu veux vraiment réussir tes réformes, je crains que tu n'ais pas le choix. Lui dit Ségolène le lendemain au petit déjeuner après des échanges particulièrement complices. Tu dois les piéger en mauvaise posture pour certains et monter une cabale pour d'autres afin de les faire taire ou de les tenir par les couilles. Si le monarque est ton principal frein, tu frappes fort en faisant courir le bruit qu'il dilapide en orgies la fortune familiale, se perd dans des mondes dégradés ou alors tu le fais surprendre travesti avec des enfants qu'il violenterait. Tu as simplement besoin qu'on le voit travesti en présence d'enfants, avec quelques photos tu pourras faire qu'il soit déshonoré et à jamais détesté. Tu lui promets d'étouffer l'affaire et le cantonnes dans des trucs religieux. S'il se fait harakiri c'est qu'il avoue, donc pour sauver l'honneur de sa famille et du japon il ne pourra que céder à ta main tendue.

    - J'imagine mal le monarque accepter de se travestir et encore moins devant des enfants.

    - Mais si, il te faut simplement lui faire absorber à son insu cette drogue qui annihile toute volonté. Sans goût, ni couleur, elles laissent le sujet sans volonté. Tu sais bien, les fameuses « date-rape-drugs » Après-ça, vous le costumez comme vous voulez et lui faite faire ce que vous voulez. Aux enfants, vous n'aurez qu'à dire que c'est une pièce de théâtre rigolote pour le carnaval. Ils ne verront pas de sexe et ne seront pas violentés et encore moins violés, mais les photos démontreront le contraire.

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    Dans l'avion présidentiel la remmenant à Paris, Ségolène fulminait de joie. Les relations franco-japonaises ne pouvaient que s'améliorer. Pour la remercier de ses conseils et de son aide, Yurikomo BienKoike lui avait assuré que les TGV français ne seraient plus inquiétés et que de nouveaux marchés pourraient s'ouvrir en son pays. Que demander de mieux ?

    Le mois suivant, les japonais s'étonnèrent que le monarque s'investisse soudainement sur la morale et les mœurs des membres du gouvernement. Le ministre des Affaires intérieures chargé de la Décentralisation, de la Justice, des Affaires étrangères, de la Défense, des Finances, Secrétaire d'Etat chargé des Services financiers furent renvoyés avec perte et fracas et virent leurs attributions confiés à des femmes garantes de la moralité. Après avoir félicité publiquement Yurikomo BienKoike sur la qualité de ses réformes, le monarque annonça qu'il allait s'isoler quelques temps dans un temple bouddhiste pour méditer sur les perversions animant les hommes de son pays.

    Yurikomo BienKoike voua pour Ségolène, une immense reconnaissance à la japonaise. Elle la remercia souvent en lui adressant régulièrement par voie diplomatique quelques gadgets coquins du japon, signe que leurs longues conversations ne portaient pas seulement sur l'économie.

    La jeune diplomate Japonaise Asako, d'une beauté à vous couper le souffle, dévergonda Ségolène en un rien de temps et l'initia aux plaisirs saphiques. Maîtrisant aussi bien la langue de Shakespeare que le français et l'art des massages, c'est en la soulageant d'une douleur à l'épaule que dans l'intimité d'un salon privé que les primeurs de la chose se firent. Agée de 35 printemps, mais n'en paraissant que 25, Asako entraina Ségolène comme hypnotisée dans ses draps. Le manque d'affection et de câlins lui faisant défaut rendirent la présidente très réceptive à un peu de douceur. L'ardente jeunesse de cette fille la poussa rapidement à des manifestations passionnées pour ne pas dire gloutonnes.

    L'émoi que lui procurait cette femme quasiment nue dressée au-dessus d'elle, comprenant ce qu'elle exigeait d'elle en forçant ses cuisses à l'ouverture impudique, grisée par l'émotion et les diaboliques sensations, Ségolène ne songea pas l'ombre d'un instant à se refuser. Au contact de la bouche plaqué à son sexe puis à celui de la langue la pénétrant ou sollicitant habilement son clitoris, la présidente tressaillit tout entière en gémissant sans pudeur. Puis elle se cabra et sursauta sous les caresses multiples des pinces digitales triturant en même temps ses tétons sans violence mais avec juste assez de force pour que le pincement supportable accentue son désir.

    Sous la langue experte virevoltant sur l'ergot sensible, tous ses muscles se raidirent rapidement sous la montée puissante d'un plaisir abyssal. Sa gorge produisit une succession de petits cris rauques prolongés en trilles pour aboutit enfin, à l'éclatement éblouissant et follement convoité par toute sa chair cabrée dans la crispation de la jouissance. En criant son bonheur sans retenue, elle s'agrippa aux draps innocents qu'elle martyrisa à les déchirer. Le tsunami passé, complètement droguée, prise de désirs insatiables son corps réclamant encore du sexe et des caresses, elle se rua à son tour sur la diplomate pour la dévorer. L'embrasement de leurs sens demanda jusque tard dans la nuit de nombreuses vagues déferlantes de ravissements pour les apaiser. Le soleil les cueillit enlacées dans les bras l'une de l'autre, elles commencèrent à s'embrasser et refirent l'amour avec un grand A comme deux êtres profondément amoureux.

    Yurikomo BienKoike ne pouvant rien refuser à son homologue français, la jeune diplomate Japonaise fut mutée le jour même aux fonctions d'ambassadeur du Japon à Paris au grand dam de celui en poste qui se retrouva « chargé de diplomatie dans les rizières d'Hokkaïdo ».

    La suite de ce roman est publiée sur le site www.fessestivites.com

     


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